La France bénéficie depuis quelques mois d’une amélioration conjoncturelle. La croissance devrait atteindre 1,5 % en 2017. Cette embellie est le résultat du redressement du commerce mondial, de taux d’intérêt bas et du prix du pétrole très favorable.
Les entreprises recommencent à investir et le moral des entrepreneurs, sur le climat des affaires, est en forte hausse.
Les mauvais chiffres du chômage au mois de juillet 2017 viennent tempérer ce constat. Le nombre de personnes relevant de la catégorie A – qui regroupe ceux qui n’ont pas du tout travaillé – a progressé de 34 900 en France métropolitaine, soit une hausse de 1 %, repassant la barre symbolique des 3,5 millions franchie il y a à peine un mois. Les chiffres du chômage continuent donc de faire le yoyo, alternant baisse et hausse.
Les politiques et spécialistes auraient donc tort de se réjouir trop vite et d’interpréter les chiffres à la hâte.
Il faut rappeler que le taux de chômage structurel en France (c’est-à-dire le taux incompressible) est estimé à 8,5 %. Cela signifie que même dans une situation économique très favorable, toute baisse importante du chômage, relève, actuellement, de la vue de l’esprit.
La France n’en a pas fini avec ce fléau de masse qui mine la France depuis plusieurs décennies.
CEOLIS le spécialiste des comités d'entreprise
Didier FORNO
Publié le 28/08/2017