L’emploi à temps partiel est un des éléments essentiels de la transformation du marché du travail des dernières décennies. Il touche toutes les générations et concerne une part croissante de la population en emploi.
La part de l’emploi à temps partiel s’est stabilisé pour les femmes depuis les années 2000, pour les hommes, elle continue d’augmenter. Mais, les femmes restent toujours les premières concernées par le travail à temps partiel. Certaines privilégient cet emploi pour des raisons familiales, d’autres pour des caractéristiques professionnelles (diplôme, secteur d’activité…)
Depuis le milieu des années 1980, la part du temps partiel dans l’emploi a doublé. Cet essor s’explique par la flexibilité qu’il apporte aux employeurs : c’est un moyen d’ajuster la main d’œuvre au rythme d’activité.
Le secteur des services est le principal pourvoyeur d’emplois à temps partiel.
Entre 20 et 40 ans, six grands types de parcours professionnels peuvent être identifiés : emploi à temps complet, à temps partiel, chômage ou inactivité.
Les parcours type temps partiel en continu, représentant un emploi stable à temps partiel plutôt tertiaire, pour les cadres à 40 ans.
Les parcours temps partiel tardif sont quasiment exclusivement exercés par des femmes (98%),
Les parcours de type temps partiel peu actif concerne davantage les femmes ayant au moins deux enfants, ce parcours se caractérise par une alternance entre des emplois courts et des périodes d’inactivité.
Le temps partiel transitoire concerne plutôt les personnes peu diplômées, mais avec des quotités de travail élevées.
Tandis que le temps partiel permanent implique aussi des quotités de travail élevées et assure une situation professionnelle à 40 ans, plus fréquemment pourvus par des femmes.
Pour finir, le temps partiel d’entrée est une modalité d’accès à l’emploi à temps complet.
Pour les personnes peu qualifiées, le temps partiel apparaît comme un attribut et un accélérateur de fragilisation sur le marché du travail.
(D’après une étude de la DARES)
Didier FORNO
CEOLIS
Publié le 02/06/2017