La rémunération moyenne annuelle d’un poste occupé par une femme est inférieure de 25,7 % à celle d’un poste occupé par un homme. L’écart s’explique pour partie par le temps partiel (plus courant chez les femmes), mais pour l’essentiel, par la différence de salaire horaire net (16,3 % d’écart).
Des différences sensibles de rémunérations existent également par métiers. Les écarts les plus importants concernent les cadres et les professions intermédiaires. L’écart est particulièrement marqué chez les cadres de la banque et de l’assurance : les femmes gagnent en moyenne 29 % de moins que les hommes.
Plus la qualification augmente et plus l’écart de rémunération hommes/femmes est important. De même, plus la dispersion des salaires sur un métier est importante et plus l’écart de salaire hommes/femmes se creuse. Les femmes étant concentrées souvent au bas de l’échelle des salaires.
Cette situation s’explique par le « plafond de verre » qui empêche les femmes d’accéder aux emplois les mieux rémunérés.
Depuis 1997, la « ségrégation professionnelle » diminue régulièrement, mais beaucoup reste encore à faire.
(d’après une étude de la DARES)
Didier FORNO
CEOLIS
Publié le 19/11/2015