L’égalité homme -femmes est un sujet au combien d’actualité. La DARES vient de publier une étude qui démontre, que même si des progrès ont été réalisés ces dernières années, beaucoup reste à faire.

En 2013, les femmes représentent 48 % de la population active (personnes en emploi ou au chômage) contre seulement 34 % en 1962.Le taux de chômage des femmes est légèrement inférieur à celui des hommes (9,7 % contre 10 %).

30,6 % des femmes qui travaillent sont à temps partiel, contre seulement 7,2 % des hommes. La fréquence du travail à temps partiel féminin augmente avec l’âge. La probabilité de travailler à temps partiel plutôt qu’à temps plein est près de 6 fois plus élevé pour une femme que pour un homme tous âges confondus.

De même, les femmes sont plus touchées par le sous-emploi que les hommes. Le sous-emploi regroupe les personnes qui travaillent à temps partiel mais souhaitent travailler d’avantage. En 2013, 9,7 % des femmes et 3,5 % des hommes en emploi sont en situation de sous-emploi.

La part des emplois non qualifiés ou d’ouvriers est près de 2 fois plus importante pour les femmes que pour les hommes : en 2013, 27 % des emplois féminins sont non qualifiés contre 15 % des emplois masculins.

Les femmes et les hommes se répartissent encore très inégalement selon les métiers. La part des femmes approche ou dépasse les 90 % dans les huit métiers suivants : assistantes maternelles, aides à domiciles, employées de maison, secrétaires, secrétaires de direction, coiffeurs ou esthéticiens, infirmiers et aides-soignants. Alors que 48 % de l’ensemble des emplois sont occupés par des femmes, cette part est de 55 % dans le tertiaire, 30 % dans l’industrie et l’agriculture et à peine 10 % dans la construction.

Le salaire moyen en équivalent temps plein (EQTP) perçu par les femmes du secteur privé est inférieur de 18,8 % à celui des hommes. Cet écart à baissé de 2,4 points entre 2002 et 2012. Dans la fonction publique l’écart est de moindre ampleur, avec une rémunération inférieure de 14 %.

A quand une totale égalité entre les sexes ? Pas demain, le chemin est encore long. Mais soyons optimistes, les progrès sont réels.

Didier FORNO

CEOLIS

Publié le 12/03/2015